Petit village du Lot situé dans la vallée du Célè, région de Midi Pyrénées, canton de Livernon. Situé à 197 m d'altitude et voisine des communes de Corn, cambes , Béduer et camboulit. 178 habitants appelés les Boussacois et les Boussacoises résident sur la commune de Boussac sur une superficie de 7,8 kms carré soit 23 habitants au km carré La plus grande ville à proximité de Boussac est la ville de Figeac située au Nord -est de la commune à 10 kms.  La riviére Célè est le principal cour d'eau qui traverse le village de Boussac. Boussac est une commune du PARC REGIONAL DES CAUSSES DU QUERCY

 

 

Bienvenue sur le site de l'association Boussac loisirs

MARCHER A PETIT PAS: LES LIEUX DE PROMENADES

L'EGLISE

Citée, dès le Xe siècle, comme faisant partie des possessions de l'abbaye de Figeac, la paroisse de Boussac est sans doute d'origine gallo-romaine comme le suggère la syllabe finale de son nom en -ac. Située sur un terrain plat, facilement exposée aux attaques de toutes sortes, la première église construite était surmontée d'une tour-donjon, destinée à assurer la protection des populations . Il ne reste aujourd'hui de ce premier bâtiment que deux dalles mortuaires, réemployées dans le pavement de l'église actuelle, qui ne date que du siècle dernier, mais abrite une vierge à l'enfant polychrome (objet classé) de la fin de la Renaissance 

LA FONTAINE DE LA VAYSSIERE

Surmontée d'un pont de pierre, cette fontaine est une des nombreuses du genre qui parsèment le terroir de Boussac, très riche en sources, à la différence des communes avoisinantes. Située au centre du bourg, cette fontaine, qui coule, même au plus chaud de l'été, dispose, bien séparés de chaque côté du pont, d'un lavoir, encore utilisé au début du siècle et d'un abreuvoir destiné à la consommation des troupeaux.

ORATOIRE DE MONTEIL

 

  Même s'il ressemble aux nombreux calvaires, surmontés de croix de pierre ou de fer forgé, qui ponctuent les paysages de la commune, l'oratoire de Monteil par sa voûte en lauze, indique la présence ancienne, mais disparue, d'une statue de saint ou de Vierge. Si on ignore aujourd'hui l'origine de ce petit sanctuaire rural, sa vocation, elle, demeure inchangée, puisque ses petits oratoires servaient à protéger les voyageurs sur les chemins

LE PIGEONNIER DE LA COSTE

Jusqu'à la Révolution, l'édification de pigeonniers était réservée aux nobles possesseurs de fief. En effet, la forme architecturale des pigeonniers rappelait celle des tours féodales qui étaient le symbole même du pouvoir seigneurial. Ainsi, dés le début du XIXe siècle, les constructions de pigeonniers se multiplient, marquant ainsi l'émergence d'une classe sociale nouvelle, celle des paysans devenus possesseurs de leurs terres. Toutefois, les pigeonniers, même s'ils sont la preuve visible de la réussite sociale de leur propriétaire, n'ont pas cette seule fonction. En fait, ils sont, durant tout le XIXe siècle, une source naturelle d'engrais pour l'agriculture.

LES CALVAIRES DU CROS

Ce petit hameau compte deux calvaires d'époque et de fonctions différentes. Le premier, daté de 1832, est la preuve de l'activité des missions catholiques, chargées aprés la Révolution, de rechristianiser des populations largement gagnées aux idées républicaines. Ainsi, à chaque passage d'une mission d'évangélisation, une croix était dressée qui servait ensuite soit de calvaire, soit de station pour un chemin de croix. Tout autre est la fonction de la croix, datée de 1872 et qui porte le nom ou de son donateur ou de son graveur. Aujourd'hui déplacée et encastrée dans un mur de pierre, elle servait à l'origine de borne symbolisant ainsi la ligne de partage entre deux communes limitrophes.  

LE CHATEAU DE CANTEPERDRIX

Si le château est une construction typique du XVIIIe siecle quercynois, avec son fronton central triangulaire, le fief seigneurial, lui, apparaît dès le Moyen Age. Possédé d'abord par les Lascazes de Roquefort, dont le château se trouve dans la commune voisine de Corn, puis par les Cornely, au XVIe siécle, le château échoit, à la veille de la Révolution, à une famille bourgeoise de Figeac, les Peret. Toutefois, même si les armoiries gravées sur le fronton s'ornent d'une couronne comtale, le château de Canteperdrix semble d'abord avoir été le centre d'une exploitation agricole comme l'indique le trés beau colombier cazelle situé à proximité.

LA FONTAINE DU POUGET

Située sur la partie de causse de la commune, c'est à dire sur un terroir réputé pour sa sécheresse, la fontaine du Pouget, aujourd'hui délaissée, fut la seule source d'eau potable pour les habitations voisines. Ni lavoir, ni abreuvoir, cette fontaine, à laquelle on accède par un étroit escalier taillé dans la roche ne servait qu'à l'alimentation humaine et animale. C'était là une des occupations réservées aux femmes, que de venir, souvent à plusieurs reprises, remplir à la tombée du soir, jarres et seaux

LE DOLMEN DU POUGET

Edifié à l'époque mégalithique, entre 3 et 2000 ans avant notre êre, ce dolmen a beaucoup souffert des outrages des hommes. En effet, la table qui le recouvrait, a été brisée pour permettre les fouilles, sans doute à la fin du XIXe siècle. Ce qui fait que l'on ignore tout du mobilier funéraire que contenait cette tombe qui a servi de sépulture collective pour les populations de l'époque Chalcolithique. De plus, le chemin qui longe ce dolmen a drétuit le tumulus, d'environ 15 métres de diamètre, qui le recouvrait et le protégeait

Edifiées, pour la plupart, au XIXe siécle, ces cazelles bâties en pierre séche et surmontées d'une lourde toiture de lauze, servaient d'étable pour les troupeaux de moutons en pacage dans des parcelles isolées. Percées d'orifices en forme de meurtrière -pour que les loups ne puissent pénétrer à l'intérieur- ces constructions traditionnelles possèdent un second étage servant à la fois de réserve de nourriture et de logis pour le berger. Cependant, certaines de ces cazelles aménagées avec cheminée, crépis sur les murs et lucarne à l'étage, ont servi d'habitation à des familles parfois nombreuses et ce durant plusieurs générations

LA CAZELLE DE LASCAM

LA GARIOTTE

De plus petite taille que les cazelles-qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de m² de superficie- les gariottes sont souvent construites dans l'épaisseur des murs de pierre séche qui délimitent et clôturent les parcelles.

Il ne s'agit alors que d'un abri voûté, qui sert de refuge en cas de pluie ou de resserre pour les petits outils agricoles. En revanche, les gariottes construites en centre de parcelle, souvent munies d'un banc en pierre, permettaient au berger, tout en demeurant assis et protégé des intempéries, d'avoir une vue panoramique sur son troupeau.

LA GROTTE DES PALABRES

Découverte au hasard durant l'hiver 1994, la grotte des Palabres, aujourd'hui classée et protégée, s'est révélée au fur et à mesure de son étude, comme un des plus important témoignages sur les rites funéraires de l'époque du premier Age de Fer. En effet, la grotte soigneusement fermée aprés son utilisation, n'a connu aucun viol. Et c'est donc une inhumation collective, parfaitement intacte, que l'on peut étudier aujourd'hui. En effet, une vingtaine d'individus ont été retrouvés, disposés dans un ordre intensionnel précis et semble- t-il dans un même temps. Les corps sont répartis en deux endroits distincts: 17- 4 adultes, 6 enfants et 7 adolescents-ont été déposés dans la salle principale et ne portent aucune parure. En revanche 3 sujets: 1 adolescent et 2 adultes de sexes différents, ont été placés dans la galerie d'accés, accompagnés de parures diverses: céramique, couteau et lance en fer, torque torsadée en bronze, bracelet en fer. Il semble donc qu'un ordre hiérarchique ait été respecté, mais dont on ignore encore la signification. De même on ne sait touujours pas la cause du décès, qui semble simultané, d'un nombre-pour l'époque-aussi important de personnes. On le voit, la grotte des palabres n'a pas encore livré tous ses mystéres